dimanche 17 juin 2012

Sans maîtres



Le cadeau de fête des pères est arrivé un peu tôt. Il y a 10 jours environ, lors de la rencontre d'athlétisme interscolaire.

Le crapaud debout s'est mérité la première place au saut en longueur, et une autre première au 50 mètres, en plus d'une troisième au 100 mètres.

L'autre assis à droite a pris la première au 100 m., au 200 m. et au 400 m.
(il a terminé le 400 m avec 90 mètres d'avance...).

Celui du milieu a préparé les lunchs.

vendredi 15 juin 2012

Jeunes dangereux & Maudizartiss


picbois news flash

Un moment pour parler de mes locataires. Ils fréquntent encore l'érable. J'ai appris du nouveau à leur sujet.Il semble que le piquage du mâle est son chant d'amour. Il tape sur un arbre comme sur un tambour. L'érable français derrière est creux et, très convaincant semble-t-il.

Il arrive aussi que le pic tape sur du métal, une gouttière par exemple si c'est plus sonore... et que les "piquettes" aiment le Classic Rock.

Donc. Tout compte fait. Le picbois fait la cour, se nourrit et creuse un nid de la même façon; un bec et une tête dure.


jeudi 14 juin 2012

J'aurais fait un bon conservateur

Ben oui...

J'aime le sport dynastique. comme dans Canadiens, Oilers, Islanders...La parité; c'est un projet social, pas un show. Dans le sport comme au cinéma, j'aime les héros établis contre les Bruins familiers, et non deux bancs de joueurs portant la même barbe. Les vedettes, plutôt que les uniformes. 9 vainqueurs différents en neuf saisons: Aussi bien se mettre en rang- le tour viendra.

Comme l'illustre mon choix de la fable du Loup et du chien, je m'identifie au libre, un animal sauvage plutôt qu'une bête domestique. Les "libertariens" se réclament toujours des conservateurs, non?

Mes goûts musicaux et littéraires sont conservateurs, que ce soit la musique écrite, le pop, le rock, la musique du monde, ou les romans, j'ai tendance à m'en tenir aux noms classiques. Pareillement dans les arts visuels, y compris le graffitti ( Banksy?).

Et je suis individualiste. Personne ne pense pour moi. Tout ce que je peux faire par moi-même, je le fais quitte à me procurer des outils, sacrer contre une valve, racheter d'autres outils, puis en dernière instance, faire venir le plombier. Et j'aime pas que ma blonde conteste ma façon de préparer les sacs à lunch. ou faire la vaisselle.

Garde-robe pareillement, si j'investissais dans mes vêtements, je serais en tweed de Saville Road du fripier.. un bibliothécaire prospère.

Ma réaction au changement est aussi très prévisible: Pourquoi ils ont modifié le Word? Ça allait très bien!
Quoi, des livres informatiques? Je veux la version papier, avec une reliure qui aille bien avec mon tweed.

Et quand je mange du boeuf, j'aime l'idée qu'il n'est pas né ou n'a pas été élevé à l'abattoir. Pareil pour les poules. Je veux qu'ils aillent l'air de venir de la belle ferme dessinée sur la livre de beurre.

Qu'est ce qui s'est passé pour que j'en vienne à passer pour le gauchiste de la famille? Où est-ce que j'aii mal tourné? Au point même de porter un carré rouge! En Saskatchewan!

Comment un type aussi conventionnel et prévisible que moi, en est-il venu là?

Le rapport à l'autorité? J'y réfléchis et si ça donne quelque chose, je vous en ferai part.



Lafontaine strikes again



Le Loup et le Chien

Un Loup n'avait que les os et la peau, 
Tant les chiens faisaient bonne garde. 
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau, 
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde. 
L'attaquer, le mettre en quartiers, 
Sire Loup l'eût fait volontiers ; 
Mais il fallait livrer bataille, 
Et le Mâtin était de taille 
A se défendre hardiment. 
Le Loup donc l'aborde humblement, 
Entre en propos, et lui fait compliment 
Sur son embonpoint, qu'il admire. 
"Il ne tiendra qu'à vous beau sire, 
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien. 
Quittez les bois, vous ferez bien : 
Vos pareils y sont misérables, 
Cancres, haires, et pauvres diables, 
Dont la condition est de mourir de faim. 
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée : 
Tout à la pointe de l'épée. 
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. " 
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ? 
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens 
Portants bâtons, et mendiants ; 
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire : 
Moyennant quoi votre salaire 
Sera force reliefs de toutes les façons : 
Os de poulets, os de pigeons, 
Sans parler de mainte caresse. " 
Le Loup déjà se forge une félicité 
Qui le fait pleurer de tendresse. 
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé. 
"Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose. 
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché 
De ce que vous voyez est peut-être la cause. 
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas 
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ? 
- Il importe si bien, que de tous vos repas 
Je ne veux en aucune sorte, 
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. " 
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor. 


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On peut aimer ou pas Lafontaine...
Pour celle-là, j'suis du côté du loup.