samedi 4 juin 2011

Éloge du pissenlit

La valeur diurétique, m'en fous. Et je n'aime pas assez les salades pour penser y ajouter des feuilles de pissenlit. Peut-être qu'on peut en faire du vin. Je me porterai volontaire pour l'essayer, un jour.

Je ne peux donc faire un hommage au pissenlit en m'appuyant sur des argument utilitaristes.
Les utilitaristes de toute façon c'est des emmerdeurs, quand on ne s'intéresse pas à la survie en forêt.

Mauvaise herbe! Voilà comment l'appellent les puristes du gazon.
Oui le cénacle de la pelouse, s'est prononcé un jour.
Il y a les élus, les tondus, les uniformément verts
Et les autres; les piquants, les feuilles larges et surtout... surtout... les pompoms jaunes.

Vous imaginez un match de la Coupe du monde de foot
sur un terrain parsemé de têtes jaunes, aux couleurs du Brésil?

Noooon. On achète des résultats, des arbitres, on vend des joueurs
mais il ne sera pas dit qu'il se trouve des pissenlits dans une arène de foot,
un losange de baseball, court de tennis, allée de lawn bowling ou une aire de cricket.

Les sports issus de l'empire britannique se pratiquent sur un "lawn".
Et dans "Lawn", il y a "Law".

Conformité!

(à suivre - je dois préparer à souper)

1 commentaire:

  1. Ben ça y est, tu as un nouveau membre, je ne voudrais surtout pas manquer la suite....

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