samedi 11 juin 2011

St Paul

Le moment fatal arriva. Le rebondissemnt, la chute du cheval. L'épiphanie forcée où le saint se convertit ... prend une débarque... disons-le - et le droit chemin - dans le cas de St Paul, la direction opposée. (Personnellement, je me demande encore aujourd'hui si l'accident équestre était l'effet de sa conversion ou sa cause).

Toujours est-il qu'un jour je me suis dit, en latin contemporain: "Live with it".

Les pissenlits sont trop forts. Ils domineront le monde. Depuis le rhizome inexpugnable jusqu'à la coiffe blanchie qui s'élève avec le vent pour féconder ce qu'aucune forme de vie n'avait daigné tenter, une fissure dans le pavement, la dent de lion joyeuse et triomphante s'impose. Elle est solaire. Elle n'obéit à aucun dictat de l'Homme, pas même une législation municipale.

Les enfants l'ont compris avant moi. Dès la première Fête des mères. Un bouquet de dents de lion peut rassasier sa maman mieux qu'un repas chez le chinois.

Aussi j'ai instauré la Fête des mères à tous les 10 jours de mai à la fin juillet.
Puis quand l'effet se fut estompé la pelouse avait repris ses droits.
Un équilibre cosmique a été retrouvé. Le jaune du "Yardwoorks" et tous les emballages de produits d'entetien du jardin retrouvait son sens.
Je pus retrouver la quiétude, un ying yang apaisé et enfin l'énergie voulue
pour m'attaquer aux chardons.

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