jeudi 1 mars 2012

Programme double

17 hres 30...

Les bas, les chandails sont secs, les enfants nourris. La Havane entreprend un laborieux périple vers le Cooperators. Il est tombé 5 centimètres de neige, c'est la congestion dans les artères de Regina. Un accrochage à tous les coins de rue. Une honte. Dans un territoire où le nombre de Silverado dépasse le nombre de conductieurs capables de les conduire, il faudra mettre 35 minutes là où en on met 15 d'habitude.

18 hres. Pratiquement tous les joueurs y sont. Certians réchauffent leur gardieen de but, d'autres en sont à lacer leurs patins. Mikael a oublié son bâton...

Le match débute comme le dernier s'était terminé. Nos attaquants tombent en touchant la rondelle, Baptiste et Omer la récupèrent s'avancent, passent mais quand il ya quelqu'un  pour la recevoir, il ne sait plus quoi en faire.
Mêlée dans notre zone, la gardienne est au fond de son but, il y a une fuite entre les jambières. 1-0 pour l'ennemi. Fin de la première.

Deuxième. Les jumeaux accentuent la pression. Le gardien adverse leur sert une leçon d'autodéfense. Baptiste passe à Ben... poteau. Baptiste s'échappe... poteau. Omer et Carter en remettent. Rien n'y fait. Baptiste s'aventure à nouveau remet la rondelle sur le bâton de Mikael ( en fait, pas vraiment le sien, celui qu'il a emprunté ), cette fois le gardien n'y peut rien. Deuxième but de la saison pour Mikael.

Troisième
L'adversaire ne réussit pas souvent à lancer mais parvient à nous embouteiller quand les attaquants et la gardienne ne se décident pas s'il faut avancer ou reculer, et finissent par être immobiles. Baptiste échappe une rondelle près de la bande. Son associé se retrouve contre deux attaquants, et la gardienne à genoux au fond de son but. 2 à 1. Puis 3 à 1. À ce moment nous avons le triple de leurs lancers.

Je dois rappeler à Omer, déconfit qui doit souvent contourner ses propres coéquipiers qu'il ne peut tout faire seul.

- Mais quand je leur passe, ils la remettent à l'autre équipe!- répond-il.

Carter se fait bousculer, revient clopin-clopant, a mal au genou. Durant la punition qui suit, rareté, je mets les jumeaux en pair sur l'attaque à cinq. Ils ont dû obtenir 5 lancers chaque. Rien n'y fait. Le gardien, l'adversaire, les attaquants sont étourdis mais la rondelle rebondit à trois pouces trop à gauche ou à droite.

7 minutes à faire. Baptiste attaque par le milieu, déculotte la défense, se présente seul et désarçonne le gardien. 3 à 2. 4 minutes encore, puis trois. Le gardien des Falcons stoppe deux fois de suite Omer. Baptiste revient, prend la défense adverse par le centre encore et déshabille encore le cerbère. 3-3. Au moins quatre autres bonnes chances en fin de match. Rien n'y fait. Match nul 3-3.

Retour en cinquième vitesse. Baptiste nous récite ses exploits tout au long. Je m'efforce de décontracter mon numéro 16 qui ne décolère pas.

Je ne voudrais pas être son prochain adversaire, samedi.
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Je débarque les deux voyous. Le troisième larron monte à moitié habillé. On va arriver juste. En  se rendant, il me remercie pour une nouvelle application sur son I-pod qui simule des bruits de zombie pour l'accompagner dans une course d'entraînement. Il se félicite d'avoir courru pendant 35 minutes... avant le match!

Il rejoint ses coéquipiers pour le réchauffement. Un numéro 12 n'est pas encore arrivé. Je propose au coach de rester près du vestiaire pour lui en permettre l'accès.

20 secondes, Kratchmo lance. La rondelle s'écrase sur un patin. Lui revient. Au lieu de lancer, il fait une passe vive, directement sur un bâton bien placé. 1-0.

Puis 2-0.

Et 3-0.

Oh! le joueur retardataire arrive avec sa mère.

4-0.

Oh il a oublié son casque.

5-0.

Il refuse de porter un casque de substitution. Sa mère lui demande se se décider. Il veut jouer ou non? Hop. Un coup de cellulaire. Son papa va lui amener la pièce manquante.

6-0.

Fin de la première.

Enfin libéré de mon rôle de portier je me joins aux habitués des gradins.
Bonsoir. How are you?

7-0.

Le match déjà ralenti par les arrêts de jeu chaque fois que le gardien adverse doit sortir la rondelle de ses filets, perd tout son rythme quand l'arbitre se met à décerner des punitions pour tentative de mise en échec.

Holà désavantage numérique!

8-0

9-0.

Bon. J'ai froid aux pieds. Vais aller suivre tout ça au chaud derrière la baie vitrée.

On en est encore au milieu du match qui se concluera 20 à 0. Le seul exercice qu'aura fait notre goalie est de s'habiller....

Personne dans le vestiaire n'est vraiment enthousiaste à la conclusion. Même du gâteau des fois, c'est trop.

Ou pour contredire Piton Ruel... Des fois, y en a des faciles.

On remet ça samedi aussi.

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